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Affichage des articles du janvier, 2020

Une histoire de la musique de la Nouvelle Orléans...de Jean-Pierre Labarthe

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Si vous êtes passionnés de Dirty South, vous avez sans doute croisé le nom de Jean-Pierre Labarthe, auteur avec Charlie Braxton de Gangsta Gumbo, un livre paru en 2012 et qui plongeait le lecteur dans l'histoire du rap d' Atlanta, Houston, Memphis ou encore la Nouvelle-Orléans. C'est d'ailleurs à cette dernière ville que Labarthe avait consacré dès 2008 un premier ouvrage dans lequel il explorait l'histoire de la première capitale de la musique africaine-américaine. Des premières manifestations artistiques sur la place Congo Square au XIXe siècle jusqu'à la catastrophe Katarina et ses répercussions sur l'activité musicale de la ville, du jazz au rap, en passant par la soul et le funk, c'est un siècle de musique qu'il parcourait à travers le prisme socio-culturel si singulier des lieux....     Commençons par le commencement. Pourrais-tu évoquer le rôle qu'à eu la Nouvelle-Orléans sur la musique noire américaine ?

Ainsi rappait Muhammad Ali...

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“ You call my poetry horrible?” […] I bet my poetry gets printed and quoted more than any that’s been turned out by the poem writers that them critics like.” Muhamad Ali.       The Last Poets et Gil Scott-Heron, tels sont généralement les deux noms qui sont les plus souvent cités quand il s'agit d'identifier les précurseurs du rap. Pourtant, si tout le monde s'accorde à reconnaître la place essentielle de ces artistes, il arrive que d'autres noms, pour le moins surprenants, soient quelques fois mentionnés. Outre celui de Clarence Reid, aka Blowfly, l'un d'eux est celui de Muhammad Ali. C'est par exemple la thèse que défend le photographe George Lois qui, dans un livre consacré à l’icône, Ali Rap , affirme qu'« avant que le rap n'apparaisse, Ali rappait déjà. Il avait crée un langage qui swinguait et qui était compris de tous ».1 Pour conforter son propos, Lois recense les centaines de phrases cultes ou punchlines, que le champion